C dans l'air

De: France Télévisions
  • Sumário

  • Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.

    Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast

    🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMds

    France Télévisions
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Episódios
  • Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?
    Dec 18 2024
    C dans l'air du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?

    Si vous manquez de temps pour écouter l'émission en entier, nous vous donnons la possibilité d'accéder directement aux questions posées par les téléspectateurs qui sont un bon résumé de l'émission du jour.

    Les experts :

    - Philippe DESSERTINE - Professeur à l’Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l’Institut de Haute Finance, ancien membre du haut conseil des finances publiques, auteur de Le grand basculement, publié chez Robert Laffont
    - Nicolas BERROD - Journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France au service Futurs, santé-médecine et climat
    - Margaux FODÉRÉ - Journaliste économique à Europe 1
    - Nathalie COUTINET - Economiste de la santé et enseignante chercheuse à l’université Sorbonne Paris Nord
    - Sonia DRIDI (en duplex de Washington) - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF

    🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/

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    5 minutos
  • Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ? - L'intégrale -
    Dec 18 2024
    C dans l'air du 18 décembre - Mutuelles, consultations : la santé hors de prix ?Nouvelle augmentation des tarifs des complémentaires santé en vue, au 1er janvier 2025. C'est ce qu'a indiqué la Mutualité Française dans son enquête annuelle qui porte sur 41 complémentaires santé. En moyenne, ils augmenteront de 6 %, soit beaucoup plus que l’inflation. Dans le détail, les contrats individuels, souscrits notamment par les retraités, augmenteront en moyenne de 5,3 % et les contrats collectifs obligatoires couvrant les salariés par l’intermédiaire de leur entreprise de 7,3 %. Une mauvaise nouvelle difficile à entendre pour nombre d’assurés. D’autant que c’est la cinquième hausse consécutive après une augmentation record de 8,1 % en 2024, de 4,7 % en 2023, de 3,4 % en 2022 et de 2, 6 % en 2021. Sur les dix années antérieures, la hausse était de 2,6 % en moyenne chaque année. Alors pourquoi une telle hausse ? "L’augmentation des cotisations des mutuelles en 2025 est inévitable" en raison de plusieurs facteurs, dont la hausse "structurelle" des dépenses de santé en France, soit + 5,2 % en 2023, affirme la Mutualité Française. "Vieillissement de la population, accès à de nouveaux traitements et technologies médicales, et meilleure reconnaissance des métiers de santé expliquent ces évolutions tendancielles à la hausse", déclare-t-elle. Après de très longues négociations ces derniers mois, l’Assurance maladie et les médecins libéraux ont validé la hausse de la consultation médicale. Le tarif de la consultation chez le médecin généraliste va augmenter le 22 décembre prochain tout comme celles des spécialistes (pédiatres, gynécologues, psychiatres…). Les complémentaires santé ont anticipé cette revalorisation mais aussi d'éventuelles hausses de charges, longuement discutées à l'automne pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). En effet, il était convenu avant le vote de la motion de censure que l'Assurance maladie abaisse son seuil de remboursement de 5 % sur les consultations médicales et 5 % sur les médicaments. Les complémentaires ont alors estimé qu'elles devraient supporter autour de 900 millions d'euros supplémentaires sur l'année et ont anticipé ces charges. Pour l'heure, l'actuel Premier ministre François Bayrou ne s'est pas exprimé sur le sujet, vivement critiqué à gauche et à l'extrême droite.En parallèle, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) pointe des dépenses d'optique et dentaires qui ont augmenté respectivement de 6,2 % et 5,5 % en 2023. Ces dernières étant désormais majoritairement prises en charge par les complémentaires santé. Selon la Drees, le résultat en santé des mutuelles est déficitaire à 0,4 % en 2023, une première depuis 2011. En revanche, sur la totalité de leurs activités, les complémentaires santé "ont été financièrement solides : leurs montants de fonds propres ont été très supérieurs aux minima réglementaires", évalue la Drees.Face à l’accroissement des dépenses de santé qui s'annonce avec le vieillissement de la population française, les mutuelles préconisent de mieux lutter contre la sur-prescription et la redondance d'actes et examens médicaux ou encore contre la fraude sociale. Elles insistent également sur un investissement plus important dans la prévention.Mais avec la hausse de tarifs, une autre question refait surface : la gestion de ces complémentaires santé. Un rapport sénatorial remis en septembre dernier épinglait les hausses de tarifs pour 2024. Les sénateurs qui ont procédé à leur propre évaluation du niveau de hausse conforme à l’augmentation des dépenses de santé et des nouvelles dispositions à assumer ont abouti à une fourchette allant de 4,5 à 6,5 %. Un niveau d’augmentation "sans commune mesure avec celui annoncé avec les mutuelles", ont-ils écrit, précisant qu’il "conviendra de rester attentif aux bilans financiers des complémentaires santé sur les années à venir, afin de vérifier le caractère strictement proportionné des augmentations de cotisations aux hausses de prestations". Les sénateurs ont également émis la piste d’une "anticipation imparfaite" des nouvelles mesures et recommandé de laisser au moins six mois entre la publication et l’entrée en vigueur des textes susceptibles de modifier la répartition des niveaux de prise en charge entre l’Assurance maladie et les complémentaires.Autre sujet récurrent dans les critiques adressées aux complémentaires, les frais de gestion des organismes. Le rapport sénatorial souligne que ces derniers ont augmenté à un rythme deux fois supérieur à l’inflation entre 2011 et 2022 (+ 33 %) avec de fortes disparités selon les organismes. En janvier dernier, l'UFC-Que Choisir avait aussi alerté les consommateurs sur des frais de gestion trop mal maîtrisés, compris entre...
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    1 hora e 5 minutos
  • Esther Crauser-Delbourg - Perrier, la source du scandale
    Dec 18 2024
    C dans l'air l'invitée du 17 décembre avec Esther Crauser-Delbourg, économiste de l’eau et fondatrice de Water Wiser, cabinet de conseil en stratégie, spécialisé dans les enjeux de l’eau.

    La plus célèbre des marques d’eau gazeuse française, Perrier, est sous la menace de perdre son label d’eau minérale naturelle, qui fait sa réputation depuis plus d’un siècle. Une inspection de l'ARS menée sur l’unique site de conditionnement de Perrier, à Vergèze, dans le Gard, estime que Nestlé Waters, propriétaire de la marque, doit sérieusement envisager "un arrêt de la production d’eau minérale sur le site" en raison de la qualité sanitaire régulièrement dégradée de ses captages et, en particulier, d’un risque d’ordre virologique.

    Comme l’ont révélé Le Monde et Radio France en janvier dernier, la firme a eu recours pendant plusieurs années à des traitements interdits – microfiltration, filtres UV et charbons actifs – pour faire face à ces contaminations, bactériennes ou chimiques, sur certains de ses puits, à Vergèze mais aussi sur son site des Vosges, où sont puisées les eaux d’Hépar, de Contrex et de Vittel. Des traitements qui ont pour conséquence de modifier la qualité de l'eau, qui ne peut alors plus être vendue comme eau minérale naturelle. Or, ces traitements avaient été dissimulés. Un risque de fraude qui perdure, toujours selon le rapport d’inspection de l’ARS. En décembre 2022 déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire avait indiqué au gouvernement qu’accorder à Nestlé la possibilité d’utiliser ces microfiltres ne serait "pas acceptable" et prévient qu’une telle autorisation "pourrait exposer la France à un risque de contentieux européen".

    Esther Crauser-Delbourg , économiste de l’eau, est notre invitée. Elle nous décryptera le scandale Perrier, à la fois d'un point de vue sanitaire, mais aussi frauduleux. Si la source de Vergèze est polluée, qu'en est-il de la qualité de nos eaux minérales ? Elle reviendra aussi avec nous sur la qualité de l'eau du robinet et sur la façon dont elle est contrôlée. La consommation d'eau en bouteille est en baisse au profit de celle de l'eau du robinet, passée de 65 % des Français en 2001, à 47 % en 2018.

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