Notre 26e épisode sera fait de nos imaginaires-vases, communiquant leurs blessures, leurs eaux riches de mémoire (hautement inflammables), vague à rivage, plaie à plaie, lèvre à lèvre, allumette à mèche. Une circulation de nos matières intérieures opère dans ce grand poème collectif : un récit humide, vivant, de nos transformations profondes, de nos amertumes refoulées et parfois crachées. Nos ivresses brûlent tout, par l'entremise de la poésie profonde, fouettant le sang, de Joëlle Sambi.

Pour rappel, notre tout dernier épisode consacré aux Mauvaises Langues, sorti en mai, se concluait par deux passages de son recueil et vos corps seront caillasses. Si vous n'avez pas écouté cet épisode, nous vous invitons à venir le découvrir juste ici.

!! Attention, certains passages peuvent couper : pour ne pas vous blesser, vérifiez les trigger warning en bas de cette description !!

La citation qui nous guide ce mois-ci :

« Je bois les tumultes de mes décisions catastrophes »
et vos corps seront caillasses, Joëlle Sambi, l'Arche.

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Tracklist :

2'08" Ginkgo - Maximator maxi-intense 11.6%
7'26" Malou - Rupture Alcool
10'47" Jas Maeline - SOUVENIR D'OUBLI
15'51" Théo Perrache - Pauvre pêcheur
20'28" Mira Migraine - Une question
21'50" Anne-Claire Andersen - Hard sixteen
27'01" Thi Colas - Je bois la tasse de mer-de
32'27" Romane Amelot - Jus de racines de pissenlit
35'32" EK Bartlett - Cinq rappels pour un corps épuisé
38'24" Elsa Assoun - Jour de petite chienne (canicula)
41'48" Millepertuis - Jus de gingembre
46'16" Mathieu Gaillard-Vrignaud - Blédine
47'18" Judith Bruneau x Galatée - Bain de minuit
51'28" Colette Génoise - Robinet poumon
56'35" Caroline - Lov'ovivipare (musique : "Voices in my head" de Quincas Moreira)
1:01'38" Charlotte - Satané Café
1:03'46" Thomas Villani - Welcome to Alaska my love (avec la voix de Kirby Brown)
1:09'39" Daréka Darémo - Jérémie boit
1:14'00" Emilia Petrakis - Debout, se relever
1:17'32" Léon - Epopée buccale (accompagnement vocal et musical : Sophie Bijjani)
1:22'47" Mondher Aounallah - cointreau dans le sang papiers d'identité
1:24'29" Manon Basille - Mes petites apocalypses
1:26'17" Guillaume Pétrou - Anatoli Petrovitch Bugorski
1:31'23" Mireille Boissel - Fluo variations

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Si vous souhaitez explorer plus loin les continents poétiques des différent·es artistes qui ont participé à l'élaboration de ce podcast, contactez nous sur mangetesmots@gmail.com.

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TW : Il sera fait mention dans la plupart des textes de l'épisode de blessures, d'actes de la v*olence (phys*que, psych*que ou s*xuelle) dans le cadre de la famille, du couple, de la rue. Représentation d’injures s*xistes, r*cistes et v*lidistes subies. Des bruits intenses ont été utilisés pour la création de (mastication , bris de verre). Certains textes abordent le thème de l’addiction à l’alcool.

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Générique du début : Liron Yuval - Up and Over.
Musiques d'ambiances : WOOLFSON - Distant, Low, Oak, Rife, Spun.
(Licence Artlist : Margot Ferrera)

Graphisme de la miniature : Persil Fleur.

L’ épisode 25 de Mange Tes Mots le podcast sort du four, il est tout chaud ! Dans ce numéro, les mémoires ont mijoté avec l’assaisonnement nécessaire : parfaitement salé pour la cicatrisation des plaies, jamais trop fort en sucre pour les souvenirs onctueux. Chaque poème est une bouchée, ronde ou acide c’est selon, une bouchée vers l’intime de la cuisine — la cuisine, coquille que l’on brise ou lieu-jaune-d’œuf où lier. Sous l’égide de l’autrice sud-coréenne Moon Chung-hee, les poètexsses réunis brisent les murs de leurs maisons, vous donnent à voir leur quotidien familial, cru. Au menu également : quelques recettes délicieusement écœurantes de 1651, des crus de qualité vieillis en fûts de self-love et des pâtisseries fourrées amoureusement.

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La citation qui nous guide ce mois-ci :

« Dans la cuisine ça sent toujours le vin qui fermente
L’odeur de la jeunesse d’une femme qui se gâte »
Celle qui mangeait le riz froid, Moon Chung-hee

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Tracklist :

1'39" Catherine Serre - Les rues quelconques de Jeju
5'21" Théophile Rosset - Marie-Thérèse Ordonez
10'12" Hélène Milan - Alloüettes
14'43" Sélia Louise Chateau - Le rire dans le tire-bouchon ("Layer cake", John Patituci)
18'59" Chloé Martin - Propofol
20'24" Mona Messine - Tarte aux pommes
26'17" Eva Fischer - La mère (mise en son de Naira Andrade et Suzanne Fischer)
29'33" Théo Perrache - J'ai disparu
31'30" Ginkgo - Sa capte qu'au bout du chemin T_T (extrait)
36'33" Jo Güstin - Le brunch de la mort qui tue
43'04" Emma Drouyer - Bruits de cuisines
47'19" Ilaria Piazza - Dix-sept ans
49'10" Leslie Préel - Une femme qui se gâte
51'53" Jas Maeline - Mon premier connard
56'46" Caroline Hugues - A table
1:00'11" Perle Vallens - Un sang encore chaud
1:03'31" Galatée - Dents de l'air ("Spirale", Shahead Mostafafar)
1:07'43" Nagual - Brisures
1:11'07" Mireille Boissel - Ce qu'il reste
1:13'50" Caroline Adler Micó - Aigre vice à la nage ("Short story from somewhere", Marek Jacubowicz)
1:17'38" Solène Planchais - Il y a quelque chose sur le feu
1:20'11" Chloé Durantis - Le bon temps en famille
1:23'37" Christèle Couleau - La Potée
1:26'45" Colette Génoise - Abricot fourré

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Si vous souhaitez explorer plus loin les continents poétiques des différent·es artistes qui ont participé à l'élaboration de ce podcast, contactez nous sur mangetesmots@gmail.com.

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TW : La v*olence intra-familiale (phys*que, psych*que ou s*xuelle) est un thème transversal dans plusieurs poèmes sonores. Si vous vous sentez sensible sur ces sujets, nous vous conseillons notamment d’être vigilantxes à l’écoute des poèmes « Tarte aux pommes » et « Mon premier connard ». Il est mention de deuil dans le poème « Le brunch de la mort qui tue » et d’hospitalisation dans le poème « Propofol ».

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Générique du début : Magiksolo · Astra
Atmosphère : extraits de l'album Tokyo de Magiksolo
(Licence Artlist - Margot Ferrera)

Graphisme de la miniature : Persil Fleur.