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Dans une villa située au bord de la Méditerranée, cinq Russes se sont rencontrés par hasard : un vieux général, un homme politique, un jeune prince, une dame, et un inconnu (Monsieur Z)... Soloviev, l'un des plus grands philosophes de son temps, nous livre ici une vision à la fois apocalyptique et prophétique du devenir d'une société confrontée aux effets pervers de la modernité et du progrès. Il y est notamment question du rapport entre le bien et le mal, de pouvoir, de religion et de guerre de civilisations.

Nous avons dit que l'Anarchie est la société sans gouvernement. Mais la suppression des gouvernements est-elle possible, souhaitable et prévisible ? C'est ce que nous allons voir.

Mort en 1831 après avoir succombé au choléra, le Général Carl von Clausewitz laissa derrière lui une œuvre monumentale, non achevée, qui lui valut une reconnaissance posthume sur le plan international. À l'origine, sa "Théorie de la grande Guerre" (Vom Kriege) devait comporter dix volumes. A l'instar d'un Sun Tzu ou d'un Machiavel, le texte de Clausewitz dépasse largement le cadre militaire et se lit comme un véritable traité de philosophie dont les enseignements ont fortement marqué les esprits dans différents domaines des sciences humaines.

Depuis trop longtemps on confond la magie avec les prestiges des charlatans, avec les hallucinations des malades, et avec les crimes de certains malfaiteurs exceptionnels. La magie est en fait la science des anciens mages ; et la religion chrétienne, qui a imposé silence aux oracles menteurs, et fait cesser tous les prestiges des faux dieux, révère elle-même ces mages qui vinrent de l'Orient, guidés par une étoile, pour adorer le Sauveur du monde dans son berceau.

Que la clémence soit de toutes les vertus celle qui convient le mieux à l'homme, comme étant celle qui nous humanise le plus, c'est une vérité nécessaire et aussi constante pour nous stoïciens, qui voulons qu'on voie dans l'homme un être sociable, né pour le bien général, que pour ceux qui le vouent uniquement au plaisir, et jamais ne parlent ou n'agissent sans avoir leur intérêt pour but. Car si c'est le calme et le repos qu'il aime, l'homme trouve dans sa nature cette vertu qui chérit la paix, qui retient le bras prêt à frapper.

Abordant les thèmes de la nature, de la vie et de la mort, la magnifique poésie de Paul Valéry invite le lecteur à l'introspection, à la découverte de son soi intérieur. Chacune de ses poésies, qu'elles soient longues ou courtes, font de ce recueil la marque de l'un de nos plus grands poètes.

Les héros étaient, selon les idées des païens, des hommes nés soit d'un mortel et d'une déesse, soit d'un dieu et d'une mortelle ; par cette raison, on les appelait aussi demi-dieux. Doués, la plupart, d'une force extraordinaire et d'un grand courage, ils parcouraient la terre et principalement la Grèce.

"De toutes les superstitions, la plus dangereuse, n'est-ce pas celle de haïr son prochain pour ses opinions ?" S'attaquant à toutes les formes de fanatisme, Voltaire s'attache dans ce brillant exposé à réhabiliter Jean Calas, protestant accusé à tort d'avoir tué son fils afin qu'il ne se convertisse pas au catholicisme.

Tiré de l'ouvrage Simple récits de l'histoire de France du pédagogue Gustave Ducoudray, cette Histoire de France est conçue comme un manuel destiné aux néophytes. Ce second volume traite de Charlemagne, de la féodalité et des croisades.

"L'Éloge de la Folie" est un essai écrit en latin en 1509 par Desiderius Erasmus de Rotterdam et publié pour la première fois en juin 1511. Considéré comme l'une des œuvres les plus remarquables de la Renaissance, c'est une attaque satirique contre les superstitions et autres traditions de la société européenne.

Véritable guide de combat rhétorique, Schopenhauer nous invite, afin de convaincre en public, à ne reculer devant rien. Pour avoir toujours raison, il faut ainsi utiliser des stratagèmes tels que manipuler les réponses, utiliser une contre-proposition absurde, ou retourner les arguments de l'adversaire contre lui-même.

"Le souci est la forme la plus populaire du suicide." Il n'y a pas de plus grands ennemis du bonheur que la crainte et le souci. Partout et toujours, ils sont une malédiction. Qu'il soit question de la maladie ou de la mort, nos angoisses sont un véritable poison dont chacun de nous possède l'antidote, à l'intérieur de soi-même.

Un esprit optimiste est une sorte de prisme qui révèle les couleurs d'arc-en-ciel de choses invisibles en pessimiste. Le prisme ne crée pas les couleurs ; elles sont dans la lumière qui nous éclaire ; il les sépare seulement, et les rend visibles à nos yeux. Tout homme devrait avoir une lentille optimiste qui lui ferait distinguer l'invisible dans le visible.

Œuvre la plus connue de Stefan Zweig, cette nouvelle relate une partie d'échecs durant laquelle un inconnu oppose une résistance inattendue à l'un des grands champions de la discipline. Mais qui est cet homme dont on apprendra plus tard qu'il fut prisonnier du régime nazi ? Comment fait-il pour jouer si bien aux échecs ?

"Songez à tout ce qu'il faudrait savoir pour expliquer à Descartes ou à Napoléon ressuscités notre système actuel d'existence, pour lui faire comprendre comment nous pouvons arriver à vivre dans des conditions si étranges, dans un milieu qu'il trouverait certainement assez effrayant, et même hostile. Cet embarras est la mesure du changement intervenu." Paul Valéry écrivit en effet ce texte dans une époque qui vivait de grands changements, au sein d'une société bouleversée par la guerre.

"En toute chose il faut distinguer le principal et l'accessoire et, dans les affaires, la fin et le commencement. Celui qui sait mettre chaque chose en son rang n'est pas loin de la voie de la Grande Étude ou de la perfection." "La Grande Étude" est l'œuvre de Confucius et de ses disciples. Elle est comme la porte qui ouvre la voie de la vertu. L'ordre anciennement suivi dans les études n'est plus connu à présent que par ce livre. Ce texte est suivi de l'invariable milieu. On appelle milieu ce qui n'incline d'aucun côté, et constant ce qui ne change pas.

Magnifiquement écrit par Hans Christian Andersen, "La petite sirène" est sans doutes son conte le plus émouvant. On y découvre ainsi une histoire d'amour tragique dans laquelle cette petite créature des mers tombe amoureuse d'un humain, un amour qui la conduira à de terribles sacrifices.

Recueil de paroles attribuées à Bouddha, le "Dhammapada" est l'un des plus anciens textes bouddhiques. Magnifiquement traduit par Fernand Hû, il révèle au lecteur une sagesse d'une profondeur inégalée.

"Cesse de te laisser emporter par le tourbillon." Ouvrage majeur de la philosophie stoïcienne, les pensées de l'empereur Marc Aurèle furent rédigées entre 170 et 180 ap. JC. Ces pensées apparaissent aujourd'hui comme étant d'une modernité surprenante. Considérées comme une véritable méthode pour atteindre le bonheur, ce chef de guerre, en avance sur ce temps, y démontre que le coaching moderne et la tendance du développement personnel n'ont rien inventé.

Écrit en 1840, les idées révolutionnaires de Lamennais possèdent un accent prophétique quant aux incidences du capitalisme sur la liberté des hommes. Les prolétaires ne sont-ils pas en effet inféodés à un système - social, culturel et économique - qui ne profitent in fine qu'aux plus riches ? La réflexion de l'abbé reste à ce sujet d'une criante actualité. Extrait : "Le capitaliste et le prolétaire sont donc entre eux, de fait, à peu près dans les mêmes relations que le maître et l'esclave des sociétés antiques."