Episódios

  • De la Miche à La Mie : Camille Lugol, ou le courage de tout recommencer après un conflit d’associés.
    Sep 16 2024

    Dans cet épisode, nous avons le plaisir de recevoir Camille Lugol, une entrepreneuse qui, après un parcours semé d’embûches, a su rebondir avec force et détermination.

    Camille s'est lancée très tôt dans l'entrepreneuriat, animée par un objectif clair : réduire le gaspillage alimentaire. À travers son premier projet, "La Miche", elle récupérait les invendus de pain des boulangeries pour en faire de la bière. Mais un conflit avec son associé l'a plongée dans une période difficile, l'obligeant à liquider sa société.

    Dans cet épisode, Camille nous raconte comment, malgré la solitude et les moments sombres, elle a réussi à rebondir très rapidement. Elle a reconstruit un projet quasi similaire, La Mie, avec un nouveau souffle et une approche plus équilibrée entre vie professionnelle et personnelle.

    Aujourd'hui, La Mie est une entreprise florissante qui continue de lutter contre le gaspillage alimentaire, tout en incarnant l'idée même de la résilience.


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    38 minutos
  • Bénédicte Ciotti - associée chez ekomind - les signaux d’alerte financiers à scruter selon une DAF
    Mar 6 2024

    Dans cet épisode nous abordons deux volets :

    Le premier porte sur le parcours entrepreneurial de Bénédicte et son cheminement vers la création d’ekomind,qui se positionne en tant que véritable Business Partner des entrepreneur.e.s.

    On reviendra notamment sur sa première expérience entrepreneuriale à la tête d'une marque de produits alimentaires bio.

    Dans la deuxième partie, Bénédicte partage avec nous son expertise financière en tant que DAF: quels sont les signaux d’alerte financiers à scruter pour un dirigeant d’entreprise et comment réagir lorsqu’on les rencontre ?


    Un épisode où l’on parlera concret : gestion de BFR, stocks, financement.

    Bénédicte y donne beaucoup de conseils très actionnables pour les dirigeants / entrepreneurs à la tête de jeunes entreprises.

    Quels tableaux de bord mettre en place et à quelle fréquence les piloter ?

    Quelques conseils très actionnables pour améliorer son BFR : gestion des stocks, des encaissements clients, relation avec ses fournisseurs.

    Comment et quand négocier une ligne de crédit avec sa banque ?

    Comment négocier un échéancier avec l’URSSAF ?


    Vous pouvez contacter Bénédicte à cette adresse : bc@ekomind.fr et Olivia (sujets Opérations / supply chain) à cette adresse : olivia@regenyourops.com



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    45 minutos
  • Alain Thaly - CEO Beendi - Opérer un retournement dans l’agro-alimentaire bio et sortir “in-boni” d’une procédure de sauvegarde.
    Jan 23 2024

    Alain Thaly est l’actuel dirigeant et co-associé de la marque Beendi dans l’alimentaire bio, une marque qu’il a reprise aux côtés d’un fonds d’investissement alors qu’elle était en difficulté. Beendi vient de sortir avec succès de procédure de sauvegarde avec un beau retour à la croissance et des perspectives prometteuses.


    Notre invité - une fois n’est pas coutume - a eu un long parcours “corporate” avant d’entreprendre en créant une entreprise de zéro puis en reprenant une marque en difficulté. Plus de 25 ans aux COMEX de grandes entreprises comme Coca Cola, Carlsberg ou encore Casino, dont il tire des enseignements très riches et applicables même à toute petite échelle ou dans des contextes radicalement différents.


    Un épisode dans lequel notre invité a fait preuve d’une grande sincérité et générosité dans ses partages et qui vous parlera forcément, que ce soit pour comprendre le mindset de l’entrepreneur, glaner de bons conseils sur la gouvernance d’entreprise ou la construction d’une marque forte, et plus concrètement si vous vous posez des questions sur le déroulement d'une procédure de sauvegarde et que vous vous demandez si votre entreprise pourrait en bénéficier.

    Elle se termine sur un message de soutien fort aux entrepreneurs actuellement peut-être dans la tourmente.


    “Même quand on commence à avoir des petites difficultés se renseigner sur ces procédures, ça n’engage à rien. et peut -être qu’à un moment, contrairement à votre lecture de la situation on vous dira que si, c’est le moment.”

    ”Ce type de situations, moi de toutes les expériences professionnelles que j’ai vécues, c’est vraiment la plus éprouvante que j’ai été amené à gérer.”


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    1 hora e 7 minutos
  • Anahi Schrammen - DreamFactory Pro, ex-l'Habibliothèque - Etre “second-time founder” sur un modèle d’agence
    Nov 22 2023

    Nous recevons dans Acte 2 Anahi Schrammen, une entrepreneuse récidiviste.

    3 ans après la fin de sa première boîte, elle lance son agence dans la prestation de services digitaux et la conception de sites e-commerce sur Shopify.

    Anahi avait monté en 2014 l’Habibliothèque, un service de location de vêtements.

    L’aventure avait duré 4 ans : des très hauts, des très bas et surtout une implication totale et inconditionnelle. Malheureusement, l’entreprise peine à trouver sa rentabilité, ce dont elle parle avec transparence dans le podcast. Et puis, un matin, une fulgurance, une certitude qu’il faut que cela s’arrête. Anahi ferme son entreprise.

    S’en suit une « jachère » plutôt fructueuse puisqu’elle voyage, rencontre son futur mari, expérimente différentes activités avant de, très naturellement trouver « son » truc : le développement de sites sur Shopify avec son mari (développeur) et d’autres prestataires.

    Aujourd’hui, Anahi a construit sa vie sur-mesure : son rythme, son lieu de vie, ses clients et ses expertises. Etre entrepreneure pour elle, ce n’est plus les paillettes, la gloire ou les projecteurs qu’elle a connus lors de sa première aventure. En revanche c’est un mindset : la liberté de construire sa vie comme elle le veut, avec équilibre, sans sacrifier sa passion et sa niaque pour « signer des deals » ! On vous laisse découvrir le cheminement très inspirant et le discours très transparent d’Anahi !


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    1 hora e 3 minutos
  • Tristan Desplechin - Devoir liquider son entreprise malgré une procédure de sauvegarde, mais ne jamais perdre de vue sa vision.
    Oct 10 2023

    Pour cet épisode 8 d’Acte 2, nous avons le plaisir de recevoir Tristan Desplechin, entrepreneur passionné de design d’expériences et de divertissement, et co-fondateur de Dream Factory.


    Dream Factory, qu'est-ce que c'est ? Imaginez-vous pouvoir déambuler dans le décor grandeur nature de votre film préféré. Vous devenez tantôt-figurant, tantôt acteur, et vous voyez rejouées des scènes cultes dans une atmosphère ultra réaliste. C’est c’est la vision complètement dingue qu’ont eue Tristan et ses associés avec Dream Factory et qu’ils ont concrétisé avec la production d’expériences immersives dans des espaces physiques à Paris.


    En coulisses, pour mener à bien ce projet fou eh bien ce furent les montagnes russes, avec évidemment de gros enjeux de financement du BFR et des risques liés au taux remplissage des événements - le COVID n’était pas si loin.


    Alors dans un contexte tendu financièrement, Tristan prend l’initiative fin 2022 de solliciter une Procédure de Sauvegarde pour se faire accompagner par un administrateur judiciaire. “Clairement une bénédiction”, de ses propres mots.

    Mais malgré tous les efforts mis en oeuvre pour sauver l’entreprise, celle-ci tombe en liquidation judiciaire en mars 2023.


    Tristan nous décrit avec précision, transparence et pédagogie toutes les étapes par lesquelles il est passé, les dispositifs qui l’ont aidé et les différentes étapes émotionnelles qu’il a vécues entre sentiment de solitude, de désarroi et de culpabilité.


    Mais c’est avec philosophie qu’il conclut : en fait si tu as une vision, ton entreprise c’est comme un véhicule. Parfois ça tombe en panne au bord de la route. Eh bien à ce moment là, c’est très dur mais tu trouves un autre moyen pour te rendre à ta destination.


    Je vous laisse découvrir cet entretien riche en émotions et en enseignement concrets pour tous les entrepreneurs : dispositifs d’aide, conseils multiples (entrepreneur : souscris assurance chômage !), les différents canaux existants pour chercher un repreneur, etc.


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    1 hora e 6 minutos
  • Julien Hody - De la résilience sans faille du serial entrepreneur à la gestion de l'hypercroissance
    Sep 25 2023

    Dans ce 7ème épisode d’Acte 2, nous avons le plaisir de recevoir Julien Hody, un serial entrepreneur bien particulier. Sa riche expérience, vous donnera l'occasion de découvrir un parcours tourbillonant, bien loin du long fleuve tranquille.

    Bien que Julien se surnomme lui-même le "roi de la lose", il se positionne également comme un porte parole pour le statut social d’entrepreneur, mais aussi pour que l'on entende la voix des jeunes entreprises trop peu représentées au sein des grandes instances de décision.

    il va nous raconter les hauts et les bas de sa carrière en passant de la pire journée de sa vie (je laisse le suspens quant aux péripéties) jusqu'à la gestion de l’hypercroissance de le Chef en box et la Hody Academy, qu’il a mont é avec sa Soeur Anaïs Hody.
    Bonne écoute !


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    52 minutos
  • Hadrien Glasel - Parkours & Monsieur Cheveux - (bien) gérer sa sortie de l’entreprise que l’on a co-fondée et repartir sur un autre projet
    Sep 12 2023

    Comment faire lorsqu’on ne se sent plus très heureux dans l’entreprise co-fondée 6 ans auparavant, à 24 ans, avec deux amis ? Comment se mettre alors d'accord avec ses associés sur ses modalités de sortie (en dé-sacralisant au passage le rôle du Pacte d’Associé !) et se relancer dans un autre projet entrepreneurial ?

    Ces questions sont au coeur du témoignage très inspirant d’Hadrien Glasel. Hadrien revient sur le lancement et le développement de sa première entreprise, ParKours, dans le soutien scolaire.

    6 ans après son lancement, Parkours employait une centaine de salariés et accompagnait plus de 100 écoles, collèges et lycées dans plus de 25 villes de France. Le projet a énormément de sens et pris une belle ampleur, résistant même aux années COVID qui auraient pu être fatales pour l’entreprise.

    Mais au bout d’un certain temps Hadrien s’épuise dans son rôle et surtout lance un projet en parallèle, dans un certain secret au départ : "Monsieur Cheveux", qui propose des solutions de greffe de cheveux pour les hommes.

    Il met un certain temps à réaliser et à assumer qu’il souhaite quitter Parkours et dépasse ses émotions de culpabilité, sa peur de trahir et de se re-lancer avec ce que cela implique de prise de risque.

    Mais il réussit avec patience, beaucoup d’écoute et de discussions avec ses associés à négocier les modalités de son départ opérationnel et de la revente de ses parts.

    Un épisode très intéressant sur les aspects gouvernance, négociation de sortie, et orchestration d’une transition.

    Un appel aussi à s’entourer et à faire une synthèse éclairée des avis, parfois contradictoires, que l’on peut recueillir sur la valorisation d’une entreprise lors de la sortie d’un associé.


    « Ce qui a été hyper compliqué pour moi, c’était de réaliser que je n’étais plus heureux dans ma boîte. J’ai mis du temps à le réaliser, et j’ai été accompagné par quelques personnes qui m’ont aidé. Quand on est entrepreneur on se sent invincible, et il faut se rappeler qu’il faut faire gaffe à soi. »


    « J’avais la peur de trahir, on avait monté la boîte à 24 ans entre potes, on était très proches, c’était presque comme un mariage. J’avais peur de leur réaction comme si je les trompais. Un autre sentiment c’était la peur, de sauter dans un autre projet balbutiant."


    « Il y avait ce sujet de comment faire un “exit” quand même correct, alors que la boîte allait mal, qu’on sortait d’un contexte covid. Tout le monde avait plein d’avis très différents et très contradictoires. “


    “ On avait un pacte complètement pourri qui ne prévoyait rien du tout. Et je ne me rends pas compte à quel point un pacte nous aurait vraiment aidés. Surtout dans une situation comme celle-ci, c’était très dur de valoriser la boîte. C’est plus une valeur qu’on va donner à notre travail, à notre association.“


    “ Avec le recul, ce que je trouvais chez Parkours c’est qu’on n’avait pas discuté avant entre associés de ce qu’on voulait vraiment, ce qu’on attendait de cette aventure et notre vie en général”.


    ”C’était dur de trouver le juste chemin entre affect d’un côté, “capitalisme” (rires) d’un autre et puis besoins de chacun aussi et ça a été un cheminement plutôt long d’autant plus qu’on n’avait pas un bon pacte d’associés et qu’on savait pas trop comment s’y prendre. On a fini par trouver une valo qui mettait tout le monde d’accord. (…) Je suis resté 10 mois de plus pour faire une bonne transition.”




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    1 hora e 4 minutos
  • Emilie Gobin Mignot - Revenir sur la faillite de sa première boîte 10 ans après, et créer les conditions du succès de sa seconde aventure
    Aug 29 2023

    Emilie a co-fondé Antilogy en 2017, une société de conseil en réalité virtuelle. L’entreprise est aujourd’hui en plein essor. Mais ce n’est pas l’objet de cet épisode ! Emilie revient en effet dans un premier temps sur sa première aventure entrepreneuriale, l’Usine à Design, l’entreprise qu’elle a co-fondée en 2009 à seulement 24 ans. Un succès commercial fulgurant, une croissance très rapide alimentée par de multiples levées de fonds. Mais rapidement, l’histoire tourne mal, et quatre ans après l’entreprise entre en faillite. Emilie fait face, assume et encaisse le choc. Avec 10 ans de recul, mais toujours une certaine émotion, elle revient sur cet épisode, et surtout sur les enseignements qu’elle en a retirés et qui lui ont permis de ré-entreprendre quelques années plus tard sur des bases saines et en se connaissant davantage.


    Vous retirerez de cet épisode une grande richesse d'enseignements (sujets gouvernance, finance d'entreprise, dispositifs d'accompagnement du tribual de commerce, associations pour aider au rebond...), mais aussi un discours de vérité sur l'échec entrepreneurial : sans minimiser le trauma qu'il peut représenter, une véritable leçon d'humilité et de connaissance de soi pour la suite, qui peut s'avérer très utile et même faire gagner beaucoup de temps !


    Les ressources citées : l'association 60 000 rebonds, le livre "ma petite entreprise a connu la crise" de Nicolas Doucerain et le roman de Balzac "César Birotteau".


    Quelques morceaux choisis :

    « Si moi je n’y crois pas, qui y croit ? C’est bien normal qu’un entrepreneur y croie et se batte jusqu’au bout. Mais c’est délicat parce qu’il y a bien un moment où il faut se rendre compte qu’on est dans l’erreur. A ce moment-là il faut réussir à entendre, à comprendre et à accepter ».


    « Après ça (la liquidation, ndlr), je me mets en mode « action » et je me dis la fermeture c’est un projet come un autre, donc comment on fait au mieux et avec le moins de casse possible. Ce qui m’a permis de tenir le coup c’était ma famille, mes amis, dormir et écrire. Mais c’était aussi de me dire que je faisais « bien » le job de fermer la boîte, au mieux. C’est ce qui permet de se recréer un amour propre. En gros, de faire la bonne élève. Pour ma reconstruction derrière, je pense que si j’avais eu un autre comportement ça aurait été encore plus difficile. »


    « A l’issue de liquidation j’ai fait deux choses : j’ai travaillé, parce que j’avais besoin de gagner ma vie et parce que j’avais besoin de sortir du syndrome de l’imposteur. Et l’autre chose, j’ai pris du temps pour me reconstruire personnellement parce que j’étais cassée. »


    « Tout ce process c’était long, 4 ans, la même durée que la boîte, jusqu’à ce que je me sente de nouveau légitime à entreprendre de nouveau et que je rencontre mon super associé. »


    « Je suis animée par les projets, l’innovation, la nouveauté, qui sont les ingrédients que l’on peut trouver dans l’entrepreneuriat. Il se trouve que c’était ce dans quoi moi je m’étais personnellement épanouie. »



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    1 hora e 13 minutos